Michel Sardou - Le Surveillant Général

Álbum: Zenith 2007: Live (2008)
Artista: Michel Sardou

Letra

En ce temps-là,

Monsieur le surveillant des classes secondaires

Etait un peu efféminé.

En ce temps-là,

Je lisais "Le Grand Meaulnes"

Et après les lumières,

Je me faisais plaisir,

Je me faisais dormir.

Je m'inventais un monde

Rempli de femmes aux cheveux roux.

J'ai dit de femmes, pas de jeunes filles.


Cette année-là,

Je n'oublierai jamais le regard de vipère

Que m'avait lancé ce vieux rat.

Cette année-là,

J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire

De ma professeur de droit.

Elle avait mis le feu en moi.

J'avais avalé la lumière.

J'aurais aimé la terre entière.

Seulement les femmes, pas les jeunes filles.


Pauvre de moi,

Monsieur le surveillant des classes secondaires

Passait ses nuits à espionner.

Pauvre de moi,

Du couloir des secondes au dortoir des premières

Comment les jeunes étaient couchés.

Bien sur le dos, les bras croisés

Sur la couverture de laine,

Des fois qu'on aurait des idées,

Pauvre taré, pauvre chimère.


C'est pourtant là

Que durant des années j'ai rêvé d'adultère

Que je n'ai jamais consommé

Et chaque nuit quand je tiens dans mes bras

Une femme trop fière

Qui se refuse à me donner

Un peu plus que le nécessaire

Parce que j'hésite à la défaire

De son carcan de préjugés,

Parce que je n'ai pas la manière

J'ai presque envie de lui confier


Qu'en ce temps-là

J'avais un surveillant des classes secondaires...

Mais ça la ferait rigoler.

Traducción

En ce temps-là,

Señor vigilante de clases secundarias.

Etait un peu efféminé.

En ce temps-là,

Je lisais "Le Grand Meaulnes"

Et después de las luces,

Je me faisais plaisir,

Je me faisais dormir.

Je m'inventais un monde

Rempli de femmes aux cheveux roux.

J'ai dit de femmes, pas de jeunes filles.


Cette année-là,

Je n'oublerai jamais le respect de vipère

Que m'avait lance ce vieux rat.

Cette année-là,

J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire

De ma professeur de droit.

Elle avait mis le feu en moi.

J'avais avalé la lumière.

J'aurais aimé la terre entière.

Seulement les femmes, pas les jeunes filles.


Pauvre de moi,

Señor vigilante de clases secundarias.

Passait ses nuits à espionner.

Pauvre de moi,

Du couloir des secondes au dortoir des premieres

Comenta les jeunes étaient couchés.

Bien sur le dos, les bras croisés

Sur la cobertura de laine,

Des fois qu'on aurait des idées,

Pauvre taré, pauvre chimère.


C'est pourtant là

Que durant des années j'ai rêvé d'adultère

Que je n'ai jamais consomé

Et chaque nuit quand je tiens dans mes bras

Una mujer trop fière

Qui se rechaza à me donner

Un peu plus que le nécessaire

Parce que j'hésite à la défaire

De son carcan de préjugés,

Parce que je n'ai pas la manière

J'ai presque envie de lui confier


Qu'en ce temps-là

J'avais un surveillant des schools secondaires...

Mais ça la ferait rigoler.

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